Antje Schrupp im Netz

Le vote, nouveau et féministe, des hommes politiques

Dies ist eine französische Übersetzung meines Blogposts »Das neue feministische Männerwählen«

Hier soir Walter Steinmeier a écrit sur sa page facebook:

»Simon Rottloff veux entrer pour la SPD au Bundestag. Son candidat de l’opposition: la ministre des affaires familiales Kristina Schröder. Moi, je trouve:

Chaque jour en fonction de cette femme au ministère est une claque dans le visage d’une femme moderne et fière. Pour cela: Votez pour Simon Rottloff«

Avec cela il va en phase avec l’opinion, que je vois malheureusement se répandre dans le blablabla actuel de la campagne , selon laquelle les femmes doivent voter pour les hommes, car les femmes en compétition ne sont pas assez pour les femmes.

Pas surprenant, qu’un tel argument vienne de la social-démocratie, qui, depuis des décennies n’arrive pas à nommer un nombre convaincant des femmes pour ses listes électoriales (sur des places gagnantes) – je ne sais pas si cela tient à sa structure de société sécrète masculine toujours intacte qui fait que des femmes intéressées et ambitieuses n’ont aucune chance de gagner)

Mais le même argument prévaut tout aussi bien chez des verts, qui se sauvent avec une quota fixe des femmes et je l’entend souvent chez des délégués á l’égalité hommes- femmes chez qui cela fait partie du boulot: soumettre tout à l’épreuve en fonction de l’argument »si cela sert des femmes« – ce qui fait que je sois réservée par rapport de cette institution de délégués d’égalité (n.t.) et puis, biensûr on l’entend des médias, mais ceux-là n’ont aucune idée comme chacune sait, de la liberté des femmes…

Sorry, je râle, mais je suis vraiment fâchée…

Alors, encore une fois ici, pour noter:

le rôle des femmes qui agissent en public, par exemple en acceptant la charge des fonctions publiques, ne consiste pas en la défense des intérêts féminines.

Leur rôle est de répondre des idées qui leur sont propres. Elles ne sont pas nos laquais, elles sont des sujets libres qui agissent librement. Et l’essence du féminisme, comme moi je l’entend, consiste à apprendre à cette culture avec cette historie du patriarcat sur le dos, d’accepter que les femmes sont en effet des sujets libres qui agissent librement.

Cela veut dire, que les femmes peuvent défendre toutes les opinions possibles.

Un »NOUS« des femmes n’existe pas.

Il n’y a pas des »intérêts féminines«.

Personne n’est obligée d’avoir une certaine opinion fixe, seulement parce qu’elle est une femme. Les femmes ont tout le droit du monde d’être pour des allocations de prise en charge, contre le système de quotas, pour les guerres, contre un langage inclusive ou quoi que ce soit.

Notre bon droit serait alors de les contredire, de ne pas voter pour eux, de réfuter leurs arguments, de les convaincre qu’elles ont tort etcetera etcetera. On appelle cela débat politique.

Mais nous n’avons pas le droit de leur reprocher d’avoir trahi leur sexe. C’est la plus vieille justification avec laquelle le patriarcat a empêché l’agitation publique des femmes: L’argument qui stipule que des femmes libres et qui pensent librement nuisent à la féminité.

Cela me blesse vraiment profondément d’entendre ce propos dans une tournure pseudo-féministe.

Übersetzung: Nataly Ritzel